Date : Vendredi 9 avril 2024
Hypothèse : Une soif de vengeance
Le collège était un ancien hôpital très fréquenté par les ouvriers de la faïencerie.
L’utilisation des produits chimiques ainsi que les conditions de travail dangereuses et peu sécurisées amènent beaucoup d’ouvriers à s’y faire soigner. Léonard Racle lui-même y a séjourné après être tombé malade.
En faisant un peu plus de recherches sur ce lieu, je suis tombé sur le journal de l’une des sœurs de l’hôpital.
Retranscription du journal d’une sœur hospitalière, Vivette :
« Ce matin, comme à mon habitude, je me suis levée vers la cinquième heure. Avec les sœurs, nous sommes allées prier. Ensuite, je me suis rendue dans la grande salle pour y accueillir les nouveaux venus, pensant y trouver quelque pauvre ouvrier malade ou blessé. Quelle fut ma surprise lorsque ce fut monsieur Léonard Racle lui-même qui se présenta devant moi. Cela faisait quelques temps que je n’avais pas entendu son nom. La dernière fois, c’était lorsque l’on apprit qu’un artisan s’était ôté la vie. On racontait alors que monsieur Racle l’avait dépouillé de tout ce qu’il possédait, le laissant dans une grande misère. »
[…]
« Ce midi, après le repas, je me suis rendue à la chapelle pour prier avec les autres sœurs. Sur le chemin, le Chanoine Guichelet m’a abordée d’un air soucieux. Il m’a révélé qu’il avait lui aussi eu querelle avec Messire Racle. Le chanoine m’a conté qu’il lui avait demandé de bâtir une demeure, mais que, depuis lors, il s’y passe maintes choses inquiétantes. Il entend, dit-il, des bruits venus de nulle part, aux heures où seuls les anges et les esprits veillent. Je n’ose le dire tout haut, mais je crains que cette maison ne soit frappée d’un mal, ou hantée par quelque âme en peine. Que Dieu nous garde du malin. »
Note : Je ne comprends pas ce que le chanoine entend par « choses inquiétantes ». Quels sont ses bruits qu’il entend la nuit ? Et pourquoi est-ce que le chanoine semble-t-il autant lui en vouloir ?